Plante sauvage des montagnes : le Chénopode

LE CHÉNOPODE
Chenopodium bonus henricus
Chénopodiacées

HABITAT : fumières et terrains riches en azote
PARTIES UTILISEES : les feuilles cueillies au printemps. Les jeunes pousses cueillies au printemps.
USAGES CULINAIRES : les jeunes pousses : crues en salades ou cuites en légume comme des asperges. Les petites feuilles crues en salade ou cuites comme des légumes ou soupes et potages.

Cet épinard sauvage, bien connu des gens en montagne, fait partie d’une très grande famille. On en dénombre en effet plus de cinq cents variétés différentes. Dans nos régions, c’est le Chénopode Bon Henri le plus répandu et donc le plus connu. Très utilisé autrefois et riche en protéines, vitamines et sels minéraux, il a nourri des millions de personnes, surtout dans les années de disette. De nos jours, le chénopode a depuis longtemps été détrôné par l’épinard cultivé, mais certaines personnes le redécouvrent et l’utilisent à nouveau dans la cuisine familiale. Souvent appelé ‘’Herbe pour la soupe’’, le chénopode peut s’accompagner de différentes façons. Tout d’abord, le haut des tiges au printemps peut se préparer et se consommer comme de fines asperges. Certains mangent d’ailleurs ses toutes jeunes pousses crues en salade. Mais généralement, c’est les jeunes feuilles que l’on mange en salade, soit seules, soit en mélange avec d’autres plantes du printemps. Les plus grosses feuilles se préparent cuites comme des épinards ou en soupe de légumes. Personnellement, je trouve que le chénopode fait un excellent potage. Mais il est vrai que la cuisson neutralise beaucoup l’amertume des feuilles tout en gardant une certaine acidité, acidité que l’on peut d’ailleurs couvrir avec de la crème ou un peu de beurre. Les feuilles de chénopode se mettent aussi dans les ragoûts et certains en font des galettes végétales. Quoi qu’il en soit, le chénopode est vraiment un légume sauvage facile à cuisiner et comme son noble cousin, l’épinard cultivé, on pourra le préparer de bien des façons.

La recette :

« Saucisse cuite et épinards sauvages »

Lavez vos feuilles de chénopode et faites-les bouillir à gros bouillons dans l’eau salée. Égouttez les feuilles et hachez-les grossièrement. Passez-les au beurre en saupoudrant avec un peu de farine. Dans un plat allant au four, faites un lit de cette préparation et disposez les saucisses. Recouvrez-les avec le reste des feuilles hachées. Arrosez d’un bouillon de légumes et passez au four chaud pendant une demi-heure.

Pour connaître le chénopode et plus encore …

Découvrez les nombreux conseils de Gilles Hiobergary pour connaître, cueillir et utiliser les plantes de montagnes !

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