D'où vient le nom de Meyronnes ?
L’appellation vient sans doute du mot «meyres» (de la famille de «migrer») qui désigne les petites cabanes bâties sur les hauteurs et occupées seulement l’été. Voilà en tout cas l’explication privilégiée par les anciens de Haute Ubaye. Mais dans une autre version, il est question de «Matrona», mère des sources, déesse en effet vénérée autrefois en ces lieux où les cours d’eau prennent naissance. Le nom est en tout cas mentionné pour la première fois dans les Chartes de Meyronnas en 1204 et l’on trouve trace dès le XIIe siècle de cette localité (en particulier avec l’existence d’une transhumance de moutons) qui va peu à peu essaimer sur trois hameaux : Saint-Ours, Fontfive et Certamussat.
Où est le village de Meyronnes ?
Situé à presque 1600 mètres d’altitude, à quelques kilomètres de l’Italie, sur l’axe stratégique qui conduit de Nîmes à Turin par le col de Larche, ce petit village de montagne n’est forcément pas tout à fait comme les autres. D’accès déjà difficile (à tel point que l’on ne pense pas qu’Hannibal soit passé par là pour franchir les Alpes), cette position se devait d’être défendue.
De 1883 à 1894, et à 1900 et 2100 mètres d’altitude, on construit en face du village la forteresse de Roche-la-Croix. De 1931 à 1936, on aménage encore le site (ouvrages bétonnés semi-enterrés) dans le cadre de l’édification de la ligne Maginot alpine et en complément du système de protection du fort de Tournoux.
L'histoire du village de Meyronnes
Le village de Meyronnes : De la seconde guerre mondiale à aujourd’hui
Lorsque les troupes allemandes s’apprêtent à quitter la région à la fin de la seconde guerre mondiale, elles évacuent les populations, parfois pour les déporter, et détruisent les habitations en les minant et en les incendiant. Les hameaux de Fontvive et Certamussat disparaissent à jamais. Il convient de préciser que le premier était déjà victime du dépeuplement lié à l’exode rural et que le second a plutôt préféré l’indemnisation à la reconstruction. Seuls Meyrolles et Saint-Ours seront restaurés, et encore partiellement.
Après une longue histoire mouvementée, Meyronnes a enfin trouvé la tranquillité et le silence des montagnes et offre désormais ses paysages aux adeptes de randonnées et d’activités en pleine nature : escalade et alpinisme, ski et cyclisme.
La pimprenelle a gardé au fil du temps une très bonne réputation. Excellente pour le fourrage, elle était même autrefois cultivée. On dit que la pimprenelle continue à pousser sous la neige et que certains hivers où il y avait pénurie de fourrage, on allait ramasser la pimprenelle sous la neige pour nourrir les chèvres et les lapins. La grande pimprenelle, puisque telle est son nom complet, se développe dans les prés humides voire même marécageux.
A l’inverse de sa sœur, plus petite et qu’on appelle donc la petite pimprenelle (Sanguisorba minor), poussera, elle, dans des prés plutôt secs. Les deux sont comestibles, mais c’est la première avec ses plus grandes feuilles que l’on utilisera en alimentaire.
Dans la cuisine populaire, c’est donc les feuilles de la pimprenelle que l’on consomme. Les jeunes feuilles de printemps sont peu amères et ont un léger goût de concombre ou de cornichon.
Plus tard dans la saison, elles prendront un peu d’amertume, mais aussi un bon goût d’huile de noix. Ses feuilles fraîches sont utilisées en mélange dans les salades ou en macération dans le vinaigre pour y apporter ce goût si particulier.
Cuites, les feuilles se cuisinent comme des légumes verts et rentrent dans la composition des soupes et des potages. Personnellement, je trouve très ‘’séduisant’’ ce goût à la fois frais et piquant de la pimprenelle.
Enfin, il paraît qu’en rentrant dans l’alimentation des vaches, la pimprenelle améliore considérablement le goût du beurre.
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